La flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris va renaître de ses cendres, grâce à des chênes centenaires

Détruite par les flammes en 2019, la célèbre flèche de la cathédrale de Paris va être rebâtie à l'identique grâce à des chênes centenaires, dont certains proviennent de domaines forestiers privés.

Le 15 avril prochain, la France commémorera le triste anniversaire de l’incendie de Notre-Dame de Paris qui avait ravagé l’édifice catholique.

Cela fait près de deux ans en effet que la cathédrale la plus célèbre du pays a subi cette terrible catastrophe qui avait suscité l’émoi du pays et du reste du monde, au-delà de toutes considérations religieuses.

Si la majeure partie du bâtiment avait pu être consolidée, la célèbre flèche de l’architecte Eugène Viollet-le-Duc n’avait pas eu cette chance, en se brisant dans les flammes avant de s’effondrer, sous le regard médusé des Parisiens.

L’image de sa chute, filmée par les caméras du monde entier, avait à l’époque grandement peiné les Français, très attachés à ce chef-d'oeuvre de 96m, indissociable du monument historique.

Crédit photo : AFP

Des arbres centenaires pour reconstruire à l'identique la flèche de Notre-Dame de Paris

Si plusieurs projets de réhabilitation de l'édifice, dont certains suggéraient un lifting moderne (trop ?), ont été proposés dans la foulée du sinistre, un consensus a finalement été trouvé sur la nécessité de reproduire cette flèche à l'identique.

Et pour cela, pas moins d'un millier de chênes centenaires vont être utilisés.

Ainsi, d'ici la fin du mois de mars, plus de mille arbres, âgés de 150 à 200 ans, seront abattus pour permettre la reconstruction de la flèche, croient savoir nos confrères britanniques du Guardian.

Ces derniers précisent par ailleurs que ces arbres devront «être droits, d’un diamètre compris entre 50 et 90 centimètres et de 8 à 14 mètres de hauteur».

Ce vaste chantier bénéficiera notamment de dons provenant de propriétaires de forêts privées, qui ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils contribueraient avec fierté au projet de restauration.

Les arbres centenaires seront donc abattus d’ici à la fin mars, «avant que la sève ne monte, sinon le bois sera trop humide» avant d'être transformés en poutres, lesquelles sécheront pendant plus d’un an. Les travaux de reconstruction ne débuteront qu'en fin d'année 2022.

Source : The Guardian
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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.