Pour être sûrs que leur message soit entendu, des électriciens mobilisés à Lyon ont choisi une stratégie un peu particulière et qui pourrait bien faire mouche. Explications.
Au septième jour de grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites, la mobilisation ne faiblit pas et touche de nombreux secteurs, dans lesquels les grévistes rivalisent d’inventivité pour mener des actions susceptibles de faire entendre leurs revendications.
Dernière opération en date, et pas des moindres, celle menée par des électriciens et gaziers de la région lyonnaise, qui ont décidé de basculer 80 000 foyers en heures creuses.
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L'électricité est un « un bien de première nécessité, dont l’accès doit être garanti à toutes et à tous »
Un moyen de protestation qui pourrait connaître un certain écho en bénéficiant à certains usagers, tout en apportant une vague de soutien à ceux qui en sont à l’origine.
Sur le front depuis des mois pour réclamer des améliorations significatives de leurs conditions de vie et de travail, les grévistes justifient cette action, en rappelant que « l’énergie n’est pas une marchandise » et qu’elle est inscrite dans la constitution en tant que « bien de première nécessité, dont l’accès doit être garanti à toutes et à tous ».
Cette action a pour but de pénaliser à terme les fournisseurs d’énergie et de relayer ainsi les doléances des grévistes, qui ne cachent pas leurs inquiétudes quant au projet baptisé Hercule, lequel prévoit de privatiser une partie des activités d’EDF.