Une femme au foyer, délaissée par un mari fainéant et macho pendant plus de 20 ans, a récemment obtenu justice en Espagne.
Bien que ce ne soit pas reconnu en tant que tel, être femme au foyer reste un métier à part entière et certains hommes ont parfois tendance à l’oublier.
Un Espagnol, quelque peu machiste, vient de l’apprendre à ses dépens après avoir été condamné par la justice de son pays pour avoir délaissé son épouse durant deux décennies.
Pendant 24 ans, ce dernier a ainsi relégué sa femme aux seules tâches ménagères en lui interdisant purement et simplement de travailler à l’extérieur.
Contrainte de s’occuper du foyer et de ses enfants à plein temps, cette femme a, pour ainsi dire, travaillé toute sa vie sans jamais obtenir une quelconque rétribution de la part de son époux. Mais elle a finalement obtenu gain de cause.
Image d'illustration. Crédit photo : Istock
Un mari, qui a contraint sa femme à s'occuper du foyer pendant 20 ans, condamné
Le 15 février dernier, un tribunal espagnol a en effet condamné son mari à lui verser plus de 200 000 euros de compensation, qui correspondent à environ 20 ans de salaire.
Un verdict plus que symbolique !
Selon la décision de justice citée par l’AFP, le tribunal de Vélez-Malaga, en Andalousie, a reconnu que cette femme, mariée sous le régime de la séparation des biens, s’était occupée « de la maison et de la famille, avec tout ce que cela implique », à compter de la date de son mariage.
Les juges ont donc considéré qu’il s’agissait d’un emploi à plein temps et qu’elle devait par conséquent recevoir une compensation à hauteur de 204 624,86 euros.
Image d'illustration. Crédit photo : Istock
Toutefois, son avocate a souligné que cette somme ne représentait que « le salaire minimum » de la période comprise entre juin 1995 et décembre 2020. Le mari devra, en outre, verser à sa femme une pension alimentaire mensuelle pour leurs filles.
Interrogée par des médias locaux, l’ex-épouse du condamné s’est réjouie du verdict, déclarant qu'elle était « très contente » de cette décision qu’elle juge « bien méritée ».
