Le journaliste Hugo Clément a publié une nouvelle enquête concernant les conditions de vie des animaux au Puy du Fou. Selon quatre employés, ils seraient victimes de maltraitance.
Hugo Clément est un journaliste et fervent défenseur de la cause animale. Il a récemment mené une enquête sur le Puy du Fou en interrogeant quatre salariés, qui ont dénoncé des cas de maltraitance animale.
Si le parc à thème a un grand succès puisqu'il a accueilli 2,3 millions de visiteurs en 2019, il est au cœur d'une vive polémique.
Des témoignages chocs
Dans l'émission du journaliste « Sur le Front », quatre salariés du Puy du Fou ont raconté des scènes insoutenables qui se sont déroulées sous leurs yeux. Dans le parc, le sort réservé aux animaux serait extrêmement cruel. Selon les témoignages, un agneau aurait été mis vivant dans un congélateur et les chevaux seraient battus.
Crédit photo : Alexey Gorshenin / Shutterstock
Les cas de maltraitance ne s'arrêtent pas là puisque des chats serviraient également d'appâts pour les oiseaux. En effet, les félins seraient enfermés dans des pièges à ragondins disséminés dans le parc, puis relâchés pour être dévorés par les rapaces.
De plus, un daim aurait reçu trois balles dans la tête après s'être échappé de son enclos et aurait connu une fin impensable.
« Vous allez trouver cela horrible, raconte une employée. Nous avons récupéré le corps et nous l'avons mangé. Ils l'ont emmené, ils l'ont découpé et après nous avons fait un barbecue avec. »
Le parc a réagi
Face à ces accusations, Nicolas de Villiers, le président du Puy du Fou, a souhaité réagir à certains dires en évoquant des «erreurs de recrutement». Il a démenti certaines accusations concernant par l'exemple l'usage de fléchettes ou d'un bâton électrique sur les tigres et les bœufs. En effet, ces derniers seraient également battus jusqu'au sang pour effectuer leurs numéros.
« Il y a des gens qui sont violents, c'est déjà arrivé au Puy du Fou. Le dernier qui a été renvoyé de chez nous pour cette raison était arrivé en 2014. Cela s'appelle une erreur de casting », affirme le président.
S'il dément ces faits, le parc n'a cependant pas souhaité réagir concernant la mise à mort des animaux.