Dans certaines villes écologistes de France, comme à Strasbourg, Grenoble et Lyon, le foie gras est banni des réceptions. L’objectif : mettre fin aux mauvaises conditions d’élevage des oies.
Alors que les fêtes de fin d’année approchent, de nombreux Français vont passer Noël ou le réveillon du jour de l’an devant une assiette de foie gras. Cependant, plusieurs villes de France ont décidé de bannir cette viande de leurs réceptions.
C’est le cas à Strasbourg, Grenoble et Lyon, où des maires écologistes ont pris cette décision, car les conditions d’élevage des oies sont contraires à leurs valeurs et au respect du bien-être animal.
« Le foie gras est un produit d’élevage allant intégralement à l’encontre du bien-être animal », a affirmé la mairie de Lyon.
Le foie gras banni des réceptions
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À Grenoble, il n’y a plus de foie gras dans les réceptions officielles et dans les cantines scolaires depuis 2014. Cette mesure a également été appliquée à Strasbourg en juillet 2020.
« C’est un produit issu des pires pratiques possibles. Ce n’est pas une tradition française, c’est plutôt une honte française de continuer la production de foie gras », a martelé Sandra Krief, conseillère municipale de Grenoble.
À terme, la mairie de Lyon aimerait que les restaurants de la ville ne servent plus de foie gras, dans le but que la consommation de cette viande s’arrête complètement. Cependant, la mairie n’appelle pas au boycottage des restaurants et espère instaurer un dialogue, car elle ne peut pas obliger les restaurateurs à modifier leurs menus.
Une décision qui fait réagir
Face à cette décision, deux clans s’opposent. Les éleveurs dénoncent un scandale et affirment veiller au bien-être animal dans l’élevage de leurs oies. De l’autre côté, les associations de défense des droits des animaux, comme PETA, affirment que cette interdiction est une « bonne nouvelle ».
« Aujourd’hui, le vent tourne en France contre ce produit d’une extrême cruauté, et les engagements à ne plus servir de foie gras s’enchaînent, notamment par des mairies contactées par PETA et ses soutiens. Cette mesure est une bonne nouvelle pour les palmipèdes », a déclaré l’association PETA.
PETA aimerait que d’autres villes suivent l’exemple de Strasbourg, Grenoble et Lyon. Ainsi, l’organisation a interpellé plusieurs villes de France comme Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Marseille, Montpellier et Nantes.
