Un photographe montre le visage d'une Syrie épargnée par la guerre, où la vie quotidienne se poursuit tant bien que mal

Depuis quelque temps, la Syrie ouvre à nouveau ses portes au tourisme, petit à petit. Christian Lindgr fait partie des quelques personnes qui ont pu s'y rendre : un visa de dix jours qui lui aura valu 10 semaines d'attente et de nombreuses démarches administratives, dues à la prudence évidente dont font usage les États lorsqu'une personne souhaite se rendre dans ce pays.

Même s'il ne faut pas oublier toute la destruction et la souffrance causée par les bombes en Syrie, malgré le point de vue quelque peu angélique du jeune homme sur son blog de voyage the unusual traveler, ses photographies ont le mérite de rapporter des scènes peu visibles pour public occidental. Au-delà des images de souffrance, de guerre et de deuil rapportées par les reporters de guerre, il y a également une vie quotidienne qui poursuit son cours, tant bien que mal.

Car, même si tout n'est évidemment pas rose en Syrie, on notera que, comme ailleurs, des couples s'y marient, que des gens s'y promènent, que l'on y danse. Et, malgré tout, on ne pourra pas s'empêcher de ressentir un petit tiraillement, comme une pincée d'espoir.

1. La Grande Mosquée des Omeyyades de Damas, 4e endroit le plus saint dans l'Islam. Malgré quelques destructions, elle a été relativement épargnée par les bombes

Christian Lindgr