Outre l’allocation de rentrée scolaire (ARS), les foyers français les plus modestes recevront une aide exceptionnelle versée à partir du 15 septembre.
Face à la hausse des prix, les foyers les plus modestes vont percevoir, à partir du 15 septembre, un coup de pouce financier : une prime de rentrée d'un montant de 100 euros, plus 50 euros par enfant à charge. Un dispositif prévu par la loi «pouvoir d’achat» adoptée cet été, a annoncé jeudi le gouvernement.
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«Un gage de solidarité» pour aider les plus démunis
Au total, 10,8 millions de foyers français bénéficieront de cette aide exceptionnelle. Elle sera versée aux bénéficiaires des minima sociaux (RSA, allocation aux adultes handicapés), ainsi qu’aux étudiants boursiers, a précisé le ministères des Solidarités.
«Il s’agit d’un gage de solidarité et de justice sociale pour les familles et pour celles et ceux qui sont fortement impactés par l’inflation», a indiqué le ministre Jean-Christophe Combe dans une déclaration.
Avant d’ajouter : «Pour les foyers ne bénéficiant pas des minima sociaux et percevant la prime d’activité (…) un versement exceptionnel et complémentaire est prévu d’ici l’automne». Cette aide, dont le montant sera précisé ultérieurement, s’ajoutera à l’augmentation de 4% de la prime d’activité au 1er juillet.
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À noter que la prime de rentrée 2022 sera versée automatiquement aux ménages concernés. Elle n’a rien à voir avec l’allocation de rentrée scolaire (ARS). Pour rappel, cette dernière est versée en deux temps en août. Elle est octroyée - sous conditions de ressources, aux familles ayant au moins un enfant scolarisé âgé de six à 18 ans.
