En milieu de semaine, la ville de Besançon a été le théâtre d’une scène surréaliste : trois taureaux promis à l’abattoir ont semé la pagaille dans les rues.
Mercredi après-midi, un taureau destiné à l’abattoir s’est échappé de la Société Bisontine d’Abattage sous les yeux des employés :
« Un éleveur est venu le déposer dans notre parc. L’animal était excité. Malgré des barrières de trois mètres de haut, habile comme il est, le veau a réussi à franchir plusieurs mètres de passage canadien. Il a ensuite défoncé une barrière à l’angle d’un bâtiment pour longer la voie ferrée », a expliqué Florent Jacquemin, directeur administratif de Franche-Comté Elevage à nos confrères de l’Est Républicain.
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L’animal s’est ensuite dirigé le long d’un chemin de fer situé à proximité de l’établissement. Sa présence sur la voie ferrée a provoqué d’importants retards de trains : « Huit TER ont été impactés, avec des retards et des suppressions pour trois d’entre eux », a indiqué la SNCF.
Les autorités ont tenté de neutraliser le bovin énervé, sans succès. Face à l’urgence de la situation, un lieutenant de louveterie a été appelé en renfort. Après plusieurs tentatives laborieuses, le fugitif a finalement été abattu.
Deux autres taureaux se font la malle
Le lendemain, deux taureaux de race Salers ont également réussi à s’enfuir dans la matinée en défonçant la porte. Ces derniers se sont réfugiés dans les rues de Besançon, provoquant au passage la stupeur des habitants.
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Sans surprise, un dispositif composé de policiers et des membres de la Société Bisontine d’Abattage a été mis en place. Les deux bêtes dotées de « cornes spectaculaires » ont ensuite pris la direction de la forêt avoisinante.
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Quelques heures plus tard, un premier taureau a été encerclé dans l’après-midi avant d’être abattu par des Louvetiers. Depuis hier soir, son complice galope encore dans la nature. Un semblant de liberté qui ne devrait pas tarder à prendre fin.
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