Pour se venger d'une cliente qui refusait de payer sa prestation, cet artisan belge a imaginé un plan pour le moins original. Malheureusement pour lui, il a fini par être démasqué.
En termes de vengeance, on est loin de celle fomentée par le Comte de Monte Cristo, mais tout de même. Celle qui nous intéresse ici a été mise au point par un artisan peintre de Belgique mécontent. En cause, sa cliente qui n’a pas voulu lui régler les 650 euros qu’il réclamait pour ses travaux de peinture, raconte le journal belge DH Les Sports+.
L’homme, originaire de Mouscron, en Belgique, a décidé de se venger de sa cliente après que celle-ci ait refusé de payer la somme due. La propriétaire de la maison n’était pas satisfaite du travail effectué et a donc refusé de payer l’artisan.
Ce dernier n’a pas voulu en rester là et a mis au point ce qu’il qualifiera plus tard de « blague lourde ». Sauf que cette blague s’est terminée au tribunal.
Une « blague » qui tourne mal
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Pour se venger, l’artisan peintre a publié une annonce sur un site spécialisé où il faisait croire que sa cliente allait organiser une soirée libertine en février 2023. L’homme a ensuite transmis les coordonnées et le numéro de téléphone de sa cliente aux personnes qui étaient intéressées. C’est à partir de ce moment-là que les ennuis ont commencé pour la malheureuse cliente.
Dans la foulée, cette dernière a été contactée à plusieurs reprises par des personnes souhaitant participer à la soirée libertine. D’après le média belge, certaines d'entre elles s’étaient même déplacées jusqu’au domicile de la cliente. Il y a même eu une prise de bec entre un intéressé ayant fait 130 kilomètres pour l'occasion et la propriétaire mécontente.
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Lasse de subir ces manifestations, la propriétaire a alors fait appel aux policiers wallons. Ces derniers n’ont pas mis bien longtemps pour découvrir l’auteur de cette supercherie. L’artisan peintre avait, en effet, publié son annonce avec ses propres coordonnées.
L’affaire s’est réglée au tribunal où l’homme a été poursuivi pour diffamation et harcèlement bien qu’il ne soit jamais entré en contact direct avec son ancienne cliente. La décision du tribunal est attendue pour le 14 octobre prochain.