Nick Silverthorn, un quadragénaire britannique, a attaqué en justice la firme mondiale Wilkinson après s’être coupé avec un rasoir mécanique. Une sage décision qui lui a rapporté une belle somme d’argent.
Il fut un temps où se couper en se rasant n’était dû qu’à une maladresse, fruit d’une seconde d’inattention, quand une simple lame, couplée à de la mousse posée sur les joues, était un outil qu’il fallait manier avec précaution. De nos jours, les rasoirs électriques ont pris le pas sur les lames, faisant quasiment disparaître les accidents lorsque vous vous rasez la barbe, ou une autre partie du corps. Cependant, les accidents existent toujours et avec les rasoirs électriques, c’est plus souvent une question d’appareil défectueux.
C’est ce qu’a douloureusement expérimenté Nick Silverthorn, un Britannique âgé de 48 ans vivant à Londres. Lors de sa routine matinale, peu avant les fêtes de Noël, il a voulu essayer son nouveau rasoir mécanique dans un supermarché. Bien mal lui en a pris comme il l’explique au New York Post :
“Au bout de quelques secondes, j’ai remarqué que je commençais à saigner de la joue gauche, puis de la droite, et avant même que je m’en rende compte, j’avais le visage en sang”
Crédit photo :Nick Silverthorn
Rapidement après s’être rendu compte de ses multiples saignements, il se rince le visage à l’eau froide et tamponne ses plaies avec un mouchoir. Il lui a fallu une bonne trentaine de minutes pour arrêter les saignements.
Un défaut de fabrication à l'origine des coupures
Il inspecte ensuite son rasoir et remarque un défaut qui aurait pu faire tourner cette session rasage au carnage. En effet, l’une des lames était détachée de la tête, ce qu’il estime être la cause des coupures.
“Je me rase depuis 30 ans et je ne m’étais jamais autant coupé. Je me suis dit que j’aurai pu faire de bien plus gros dégâts”
Le quadragénaire a alors demandé à ses proches de prendre des photos et a gardé le rasoir, l’emballage, ainsi que le ticket de caisse. Plutôt que de retourner l’appareil au magasin, il a décidé de porter plainte contre le fabricant qui n’est autre que la firme mondiale Wilkinson Sword.
Crédit photo : Nick Silverthorn
Il a contacté une société d’avocats spécialisée dans la défense des consommateurs afin de plaider sa cause. Une sage décision puisque la firme, après avoir testé l’objet défectueux, a décidé de le dédommager avec un chèque de 6000 euros. En revanche, elle n’a pas reconnu officiellement sa responsabilité dans cette histoire.
