Dans ce village, les habitants ne gagnent pas de salaire et il n'y a ni crime, ni chômage, ni sans-abri

Nos voisins anglais abritent sur son territoire un village où tout le monde vit en harmonie. Et pour cause : les habitants partagent tout.

Le village de Darvell, situé dans le comté du Sussex de l’Est (Angleterre), est connu pour une raison étonnante.

Sur le papier, cette bourgade fait rêver : les habitants ont tous un toit sur la tête et vivent en sécurité puisque le crime n’existe pas. Ce n’est pas tout ! Les villageois ne manquent de rien alors qu’ils ne travaillent pas.

C'est un endroit où les enfants ne regardent pas la télévision, n'utilisent pas les réseaux sociaux et ne possèdent pas de téléphone portable.

Les enfants du villageCrédit photo : Danny Burrows/ BBC

Darvell compte 300 âmes, qui ont choisi de vivre en marge de la société. Comme le précise le site LADbible, les habitants appartiennent à un groupe de chrétiens radicaux appelé «Le Bruderhof».

Sa population se compose de familles et de célibataires qui font partie d'une communauté autosuffisante, où ils exploitent leur propre ferme et leur propre verger pour se nourrir.

« Nous formons une communauté intentionnelle de plus de 2700 membres répartis dans vingt-trois établissements, sur quatre continents, composée de familles et célibataires qui ont choisi la radicalité d'une vie de disciples de Jésus, dans l'esprit de l’Église primitive de Jérusalem. Nous renonçons joyeusement à la propriété privée et nous mettons tout en commun. Notre vocation est de vivre au service de Dieu, au service des autres, à votre service », peut-on lire sur le site de l’organisation.

Des règles strictes

Les villageois ont créé une école, ainsi qu’une entreprise qui fabrique des jouets et des meubles, qui sont vendus aux crèches et aux jardins d’enfants au Royaume-Uni. L'argent récolté est mis en commun et sert à subvenir aux besoins des habitants. 

Pour vivre en harmonie, ces derniers ont fait le choix de renoncer à leurs biens, à leur argent, à leur salaire et à leur statut.

La communauté britannique a choisi de vivre sa vie en s'inspirant des premiers textes bibliques. Une journée normale commence à 6h00, l'école et le travail se déroulant de 7h30 à 17h00, avec une pause de deux heures entre les deux, rapporte The Mirror.

Une villageoise en train de travaillerCrédit photo : Danny Burrows/ BBC

Sans réelle surprise, il existe des règles très strictes en matière de divorce et de relations homosexuelles. Autre règle : les habitants doivent porter des tenues traditionnelles, comme des chemises, des robes ou des jupes à carreaux.

Un mode de vie traditionnel

Bernard Hibbs est l'un des résidents du village. Il vit à Durvell avec sa femme Rachel et leurs trois enfants dans une maison partagée avec d'autres familles, dont ses propres parents. Ils prennent généralement leurs repas avec les autres villageois dans une salle à manger commune, où ils chantent et prient collectivement.

Les villageois en train de déjeuner dans la salle communeCrédit photo : Danny Burrows/ BBC

Bernard est le directeur de l'action sociale, il est donc l'une des rares personnes à disposer d'un ordinateur et d'un smartphone.

« Je n'ai pas de soucis, pas de craintes, pas d'hypothèque, je ne possède rien (…) Il y a 10 voitures pour 300 personnes. Si j'ai besoin d'une paire de chaussures, je la demande et je l’obtiens (…) », explique ce père de famille de 39 ans à Wales Online.

Bernard Hibbs et sa femme RachelCrédit photo : Danny Burrows/ BBC

Dans cette interview, le trentenaire rappelle que «Le Bruderhof» n’est pas une secte.

Source : LADbible
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Au sujet de l'auteur :

Depuis 1 an et demi, je m’efforce de produire des articles de qualité tout en gardant ma touche d’humour. Mon domaine de prédilection ? Les histoires d’animaux qui se terminent en happy end. Je suis d’ailleurs incollable sur les races des chiens. Les sujets de société me passionnent et me permettent de perfectionner ma plume. J’affectionne aussi la rubrique « entertainment » car elle m’offre une parenthèse pailletée.