Ces bars-tabacs s'engagent à protéger les femmes contre le harcèlement de rue

Dans le cadre d’un partenariat entre la Française des Jeux (FDJ) et l’application Umay, les bars-tabacs vont bientôt devenir des “lieux refuges” pour les femmes victimes de harcèlement de rue.

Ce jeudi 7 mars, la FDJ a signé un partenariat avec l’application Umay, dans le but de transformer les bars-tabacs-presse en “lieu refuge” pour les femmes victimes de harcèlement de rue.

L’application Umay a signé une convention avec le ministère de l’Intérieur en 2022, dans le but d’établir des zones de sécurité. Elle répertorie 3 200 gendarmeries, 600 commissariats et 6 000 autres établissements comme les bars, les restaurants, les boîtes de nuit, les points de vente, les magasins et les institutions.

L’application fonctionne comme un GPS et propose des itinéraires où sont indiqués les lieux sûrs et les commissariats. Elle donne aussi la possibilité de désigner des personnes de confiance qui peuvent suivre vos déplacements. Il est également possible d’envoyer des alertes ou signaler un danger sur l’application.

Capture d'écran Twitter

60 000 membres déjà actifs sur Umay

Après des expérimentations “concluantes” menées à Nantes et à Lille, Umay va donc étendre son réseau de “lieux refuges” à 29 000 commerçants du réseau de la FDJ, sur la base du volontariat.

À ce jour, Umay revendique 60 000 membres actifs et a déjà signé des partenariats avec d’autres entreprises comme Monoprix, Île-de-France Mobilités (IDFM), ou avec des collectivités locales. La FDJ espère qu’au moins mille points de vente de son réseau viendront s’intégrer à l’application Umay dans le courant de l’année 2024.

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Cette volonté de rendre les rues plus sûres s’inscrit dans le cadre de l’accueil prochain de millions de touristes à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris. Quant aux gérants de bars-tabacs, dont la clientèle est essentiellement masculine, le défi sera donc de redorer le blason de leur établissement, parfois mal perçu dans l’imaginaire collectif : “Ce sont déjà des lieux essentiels, avec des horaires d’ouverture étendus et des détaillants impliqués dans la vie locale. Qu’ils deviennent des lieux sûrs est d’une logique et d’une utilité indéniables”, estime Stéphane Pallez, présidente de la FDJ.


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