Une mère pose un micro sur sa fille harcelée, ce qu'elle entend d'un prof va la bouleverser

En Belgique, une mère de famille était inquiète pour sa fille, âgée de sept ans, qu’elle pensait harcelée à l’école. Elle lui a posé un micro pour découvrir l’enfer qu’elle subit, un quotidien bien pire qu’elle imaginait.

Le harcèlement à l’école est un véritable fléau. Se sentant délaissés et faibles, les enfants n’osent pas parler de ce qu'ils subissent. Une souffrance silencieuse qu’une mère de famille, résidente à Mons, en Belgique, a souhaité identifier à la manière des espions.

En effet, la maman, nommée Graziella, était très inquiète pour sa fille âgée de 7 ans, Lecia. Elle trouvait sa fille, qui ne voulait plus aller à l’école, renfermée et agitée. Elle pensait qu’elle était harcelée à l’école mais pour en avoir le coeur net, elle a décidé de poser un micro sur sa fille pendant deux jours. Et ce qu’elle va entendre va la choquer !

Graziella est d’autant plus choquée que les propos révoltants qu’elle entend proviennent d’un professeur : “Dégage ! On était mieux sans toi la semaine dernière, tu ne peux même pas t’imaginer. On était d’un calme olympien, hélas, tu es encore là. Mais quand est-ce que tu vas dégager ?”.

Au bout de cette diatribe, l’enseignant décide d’enfermer la fillette dans une salle : “Tu vas pleurer dans les bras de maman et de ta tante… Tu te mets là dans le coin et tu me fous la paix”.

Crédit photo : Sud Info

Le comportement de la fillette mis en cause par l’établissement

L’enregistrement est insoutenable pour la maman, qui reconnaît que sa fille n’est pas toujours facile à vivre mais de tels propos sont inqualifiables : “Elle m’a dit récemment qu’elle voulait aller au ciel. Là, ça n’est plus possible. Je me suis rendu compte de l’enfer”, confie Graziella auprès de Sud Info.

La mère de Lecia a rapidement porté ses enregistrements à la direction de l’établissement qui qualifie les propos de l’enseignant comme “inacceptables”. Cependant, l’école indique aussi que l’élève est un élément perturbateur depuis le début de l'année scolaire, valant à sa mère plusieurs convocations : “Il semblerait que cette fille perturbe le climat de classe, ne souhaite pas travailler. C’est compliqué pour la titulaire de travailler avec les 17 autres enfants”.

Dans un futur proche, des réunions vont être tenues afin de trouver des solutions qui conviennent à tous. De son côté, la mère de famille compte bien porter l’affaire en justice avec ces enregistrements très incriminants envers l’enseignant et l’établissement scolaire. Ces derniers peuvent se réjouir en tout cas du soutien des autres parents d'élèves qui estiment que la petite Lecia est effectivement un cas difficile à gérer.

Source : Sud Info
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