Du haut de ses 37 ans, ce Breton va relever un défi de taille ce vendredi 1er mars : il va parcourir plus de 300 kilomètres…sous terre !
Ronan Pincemin aime relever les défis. En effet, ce Breton originaire de Lannion (Côtes-d’Armor) va participer ce vendredi 1er mars 2024 à l’Ultra Tunnel, une des courses les plus difficiles du monde à Bath, en Angleterre, rapporte Ouest France.
Au total, le sportif de 37 ans va devoir parcourir 321 kilomètres sous terre, le tout en moins de 55 heures, aux côtés d’une quarantaine de participants. Comme le précise le quotidien régional, le tunnel est plongé dans un noir quasi complet.
Alors que cet ultra-trail affiche un taux d’abandon d’environ 95%, le sportif se sent prêt à affronter ces conditions extrêmes : «Je pense que je peux réussir. C’est super opportunité», confie le trentenaire dans les colonnes de Ouest France.
Avant d’ajouter : «Je vais alterner marche et course pour pouvoir m’économiser. J’ai fait une course de 163 km en vingt-quatre heures en décembre. Là, il faudra avoir fait 160 km en vingt-sept heures et demi. J’ai l’habitude, ça correspond à moins de 6 km par heure».
«Je risque d’avoir des hallucinations»
Celui qui travaille comme accompagnant d’élèves en situation de handicap (AESH) s’est tourné vers l’Intelligence artificielle pour préparer ses entraînements :
«J’ai eu six mois de préparation, avec une augmentation de la charge d’entraînement. Je me suis aussi entraîné à courir de nuit. Je fais également beaucoup de vélo, de natation et de marche».
Sans réelle surprise, Ronan Pincemin a peur pour son mental. Il faut dire que le traileur va rester dans le noir pendant un long moment : «Je risque d’avoir des hallucinations, car je ne pourrai pas me permettre de me reposer».
Une chose est sûre : le Breton va tout donner pour réaliser son objectif. À noter que ce dernier souhaite récolter un maximum d’argent pour une association : «Ma grand-mère avait la sclérose en plaques et le cousin de ma conjointe aussi. C’est en lien aussi avec mon travail d’AESH. Je trouve que c’est plus motivant de courir pour une association».