Du haut de ses huit ans, cette fillette originaire de Grande-Bretagne est devenue la meilleure joueuse d’échecs d’Europe après avoir remporté un tournoi à Zagreb.
À seulement huit ans, Bodhana Sivanandan vient d’être sacrée meilleure joueuse d’échecs féminine d’Europe. La fillette originaire de Londres (Angleterre) a été sacrée, le 16 décembre dernier, lors du championnat européen de blitz à Zagreb, en Croatie.
Vous l’ignorez peut-être, mais le blitz est «une partie où tous les coups doivent être joués dans un temps limité de moins de quinze minutes pour chaque joueur», explique la Fédération Française des Échecs.
Comme le précise The Guardian, la fillette a battu un maître international et un maître de la Fédération internationale des échecs. Elle a également réussi à faire un match nul contre le double champion de Roumanie, le grand maître Vladislav Nevednichy.
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Au total, la jeune prodige a marqué 8,5/13 points au cours du tournoi. L’ancienne championne roumaine Irina Bulmaga a indiqué qu’il s’agissait d’un «résultat incroyable» sur X.
Dominic Lawson, président de la Fédération anglaise des échecs, a également salué la performance de la jeune fille : «C'est un résultat extraordinaire pour une enfant de huit ans et quelque chose que nous n'avons certainement jamais vu dans ce pays. Elle a un style de jeu remarquablement mature, stratégique et patient», a-t-il indiqué.
Elle a commencé à jouer aux échecs à l’âge de cinq ans
Aussi surprenant que cela puisse paraître, Bodhana Sivanandan a commencé à jouer aux échecs pendant la pandémie de Covid-19, après avoir découvert un échiquier chez elle. À cette époque, la petite championne était âgée de cinq ans.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Bodhana Sivanandan a énormément progressé en peu de temps. Aujourd’hui, l’écolière est très fière de son parcours : «J'étais très fière de moi lorsque j'ai obtenu la première place au blitz européen», a-t-elle confié au micro de BBC Radio 4’ Today programme.
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Selon ses dires, elle fait toujours de son mieux : «Parfois je gagne et parfois non». Une chose est sûre : Bodhana Sivanandan n’a pas fini de faire parler d’elle.