Avis aux automobilistes : voici toutes les choses à savoir si vous percutez un animal sauvage avec votre véhicule.
Vous l’ignorez peut-être, mais les accidents de la route impliquant des animaux sauvages (sanglier, chevreuil, renard, biche… ) sont courants. En effet, plus de 40 000 collisions avec des animaux surviennent chaque année. Dès lors, quels sont les bons réflexes à adopter en cas d’accident avec un animal sauvage ? Suivez le guide !
Sécuriser la zone de l’accident
Dans un premier temps, vous devez immobiliser le véhicule pour éviter de gêner le moins possible la circulation. Une fois cette étape terminée, il est recommandé de porter votre gilet de sécurité pour être visible. Vous pouvez ensuite placer votre triangle de présignalisation en amont de votre véhicule. Sans réelle surprise, il est fortement déconseillé de s’approcher ou de toucher l’animal percuté.
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Alerter les forces de l’ordres
Une fois le périmètre sécurisé, vous devez prévenir la gendarmerie ou la police nationale pour faire constater l’accident. À noter que toute collision avec un animal sauvage doit impérativement être déclarée. De votre côté, n’oubliez pas de récolter toutes les preuves de l’accident (témoignages, photos, poils de la bête sur la carrosserie).
Contacter l'assurance
Comme le précise Association Prévention routière, vous déclarez la collision à votre assureur dans un délai de cinq jours après l’accident. Attention, «l’assurance ne peut vous indemniser que si vous avez souscrit les garanties dégâts matériels et assurance du conducteur», détaille Service-Public.fr.
Et l’animal percuté ?
Si l’animal percuté est blessé, il sera pris en charge par un centre de sauvegarde de la faune sauvage. Même son de cloche pour les espèces protégées ou menacées (lynx, loup, castor). Si l’animal percuté a perdu la vie, les forces de l’ordre et le maire de la commune peuvent décider de le laisser sur place.
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À noter que «le grand gibier (cerfs, daims, chevreuils, sangliers, biches) tué accidentellement et en tout temps à la suite d'une collision avec un véhicule automobile peut être transporté sous réserve que le conducteur en ait préalablement prévenu les services de la gendarmerie nationale ou de la police nationale», selon la loi.