Au lendemain de la terrible mise à mort d’un cerf, dans l’Oise, une pétition était créée pour dénoncer le geste des chasseurs survenu tout près des habitations. Elle a déjà recueilli plus de 45 000 signatures.
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La stupeur s’était emparée des riverains présents le jeudi 29 octobre à Pont-Sainte-Maxence. Ce jour-là, dans la commune de l’Oise, une chasse à courre avait été organisée.
Un cerf, poursuivi par des chiens, avait traversé une rivière avant d’aller se réfugier sous un ponton. Sa course avait pris fin lorsque les chasseurs avaient abattu l’animal d’une balle dans la tête malgré les protestations des promeneurs.
« Et cette scène de l’horreur s’est déroulée devant les passants horrifiés, qui ont tenté de protéger la pauvre bête. Un pêcheur à entendu « baissez-vous, on va tirer », avant d’être témoin de la scène. Il raconte également que c’est un chemin dans lequel il y a toujours des enfants qui se promènent, jouent et font du vélo », peut-on lire sur la pétition mise en ligne.
Le maire de Pont-Sainte-Maxence a porté plainte contre les chasseurs
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Après ce tragique événement, une vidéo de la mise à mort du cerf avait été publiée sur les réseaux sociaux circulant ensuite dans plusieurs médias. La mort du cerf avait provoqué l’émoi et la colère des internautes et des promeneurs présents ce jour-là.
Sans plus attendre, une pétition en ligne avait été lancée afin d’interpeller les ministres de la Justice Éric Dupond-Moretti et de la Transition écologique, Christophe Béchu. À ce jour, 45 940 personnes ont signé la pétition qui a pour objectif d’atteindre les 50 000 signatures et de devenir l’une des pétitions les plus signées du site.
De son côté, le maire de Pont-Sainte-Maxence, Arnaud Dumontier, a porté plainte et fait part de sa colère face au comportement des chasseurs. « Ce cerf a été poursuivi sur le territoire de Pont-Sainte-Maxence, ce qui constitue une violation de l’arrêté municipal. J’avais pourtant rencontré les responsables de cet équipage le 28 septembre dernier pour parler de la marche à suivre et éviter tout incident. Ils ont un problème avec la réalité et le respect de la loi », a-t-il déclaré à nos confrères du Parisien.