Le Bioparc de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire) a accueilli un nouveau pensionnaire en mai dernier : un bébé vari roux a pointé le bout de son museau, après 99 jours de gestation. Une excellente nouvelle pour cette espèce en danger critique d’extinction.
Il y a deux jours, le Bioparc de Doué-la-Fontaine s’est emparé de son compte Facebook pour annoncer l'heureuse nouvelle : un bébé vari roux est venu au monde le 8 mai dernier, après 99 jours de gestation.
Comme le précise le parc animalier, une telle naissance n’était plus arrivée depuis 24 ans. Le zoo a également accueilli, le 12 avril dernier, un vari à ceinture blanche.
Crédit Photo : E. Flautre / Bioparc de Doué-la-Fontaine / Facebook
«Il y a quelques semaines, nous vous annoncions la naissance d’un vari à ceinture blanche au Bioparc. Notre équipe est heureuse de vous annoncer qu’une femelle vari roux est également née en mai dernier !», a indiqué le parc animalier sur le réseau social.
La jeune femelle, prénommée Masoana, se porte à merveille. La boule de poils découvre son île et le monde qui l’entoure avec ses parents : «La mère s’est finalement parfaitement occupée de son petit, et s’est montrée particulièrement attentionnée», a précisé l’établissement.
Crédit Photo : E. Flautre / Bioparc de Doué-la-Fontaine / Facebook
La petite femelle pourrait être réintroduite dans la nature
Comme le rappelle le Bioparc de Doué-la-Fontaine, cette naissance est une excellente nouvelle pour cette espèce en danger critique d’extinction. Toujours selon les informations du zoo, le lémurien pourrait être réintroduit dans la nature, vers la forêt de Farankaraina à Madagascar, son pays d’origine.
«Depuis plus de 20 ans, nous protégeons cette zone aux côtés de l’ONG Antongil Conversation et des communautés locales», a expliqué l’établissement.
Crédit Photo : E. Flautre / Bioparc de Doué-la-Fontaine / Facebook
«Deux opérations de translocation (transfert d’animaux sauvages d’une forêt condamnée à être détruite vers la zone protégée de Farankaraina) ont eu lieu depuis 2018, permettant le transfert de 5 lémuriens(…) La prochaine étape sera donc la réintroduction d’individus nés en captivité. En l’occurrence, il pourrait s’agir de la petite Masoana», a ajouté le parc sur son site internet.
Cette réintroduction serait synonyme de première mondiale et constituerait un formidable espoir pour les lémuriens de Madagascar, dont les populations à l’état naturel ne cessent de diminuer.