Dans l’Ain, le 31 décembre dernier, les pompiers ont été mobilisés suite à un appel signalant la chute de deux randonneurs dans le massif du Reculet à Thoiry. Aujourd’hui, on apprend que cet accident n’était rien d’autre qu’un canular.
Il en fallait peu pour que la nuit de la Saint-Sylvestre s’agite. Parfois, il suffit de quelques verres mais pour les pompiers et les gendarmes de l’Ain, il a suffit d’un appel téléphonique.
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Il est 20h30, le 31 décembre, lorsque le téléphone du centre opérationnel de secours et d’incendie sonne. Une voix masculine leur signale la chute d’une falaise de deux randonneurs dans la montagne du Reculet, sur les hauteurs de Thoiry, dans l’Ain.
Immédiatement, les pompiers, une quinzaine de gendarmes, le GRIMP (groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux), deux opérateurs de drone et un hélicoptère de la sécurité civile de Haute Savoie sont dépêchés sur place.
Un sacré dispositif qui opère une grande partie de la nuit, jusqu’à 2 heures du matin alors que le calendrier vient de passer en 2023.
Un canular pour le nouvel an
Le lendemain matin, la recherche reprend en vain, car rien ni personne n’est retrouvé. En parallèle, des recherches sont menées sur l'origine de l’appel et les gendarmes soupçonnent alors un appel malveillant.
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L’auteur du coup de fil est donc identifié et celui-ci est interpellé. Il s’agissait d’un pompier volontaire et la piste du canular se confirme dans une amertume résonnante chez les gendarmes : “On se désole. On a vraiment autre chose à faire une soirée du réveillon du Nouvel An”, confie l’un d’eux auprès de France 3 Région Rhône-Alpes.
L’enquête reste en cours mais divulguer une fausse information auprès des services de secours est un délit puni de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.
Ça fait cher le canular !