Le zoo de Pont-Scorff du Morbihan pourra être sauvé ainsi que ses animaux. Cela fait suite au projet de rachat du lieu par l’ONG Rewild.
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Après un appel lancé par le journaliste Hugo Clément, connu aussi pour ses prises de positions écologistes, sur les réseaux sociaux, les internautes se sont manifestés pour sauver les 560 animaux sauvages qui y vivent. En grande difficulté financière depuis son rachat en décembre 2017, le zoo peinait à prendre soin de ses habitants.
Mise en lumière par Hugo Clément, la situation dramatique du zoo a par ailleurs attiré l’attention de l’ONG Rewild. Cette dernière regroupe sept autres associations dont la célèbre Sea Shepherd France.
Sans plus attendre, l’ONG avait pris les devants pour se positionner en acheteur principal du zoo de Pont-Scorff. Le but de l’ONG est d’en faire un centre de réhabilitation pour les animaux sauvages avant qu’ils ne soient renvoyés dans leur habitat naturel et en pleine nature, via des réserves africaines. Quant aux animaux trop « imprégnés par l’Homme » pour y être réintroduit, ils seront accueillis dans des sanctuaires de leur espace d’origine.
Une première mondiale
Un lieu qui sera unique au monde et dans lequel les animaux victimes de trafic et saisis par les autorités françaises pourront être accueillis et chouchoutés avant de retrouver leur habitat naturel.
Un projet noble qui devrait permettre de sauver des centaines d’animaux des méfaits toujours plus néfastes des Hommes et leur offrir une nouvelle liberté.
Pour concrétiser ce beau projet, l’ONG a besoin de moyens : « nous avons maintenant 5 mois pour lever 600 000 € et sécuriser l’achat du zoo. Faute de quoi, nous devrons rendre les clés au propriétaire et les animaux resteront captifs », a déclaré Rewild.
Pour se faire, elle a donc dédié une page de participation en ligne GoFundMe pour lever des fonds. Grâce à la mobilisation des internautes et des associations, ainsi que la médiatisation d’Hugo Clément, l’ONG est parvenue à récolter 302 895€ en 24 heures !
Une nouvelle vie pour les animaux et le zoo. « C’est le rêve de ma vie et celui de mon père, raconte Véronique Thomas, la fille du fondateur du zoo. Que du bonheur. C’est un superbe projet. On retrouve les racines de notre métier. L’objectif étant la conservation et la préservation de la faune sauvage », précise-t-elle.