Cette spécialité culinaire originaire du Nord de l'Afrique pourrait bien être reconnue comme partie intégrante de la culture tunisienne.
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L'UNESCO réfléchit à cette idée car il est indiqué dans le dossier que la harissa représente l'emblême de la gastronomie tunisienne. Cette affaire est actuellement étudiée depuis que Ghazi Ghrairi, ambassadeur, délégué permanent de la Tunisie à l’Unesco, a soumis la candidature pour faire entrer la Harissa au patrimoine culturel de l'humanité de l'UNESCO.
La Harissa, cette pâte rouge et pimentée, est indissociable des sandwichs à la merguez ou des couscous, c'est un ingrédient qui fait justement toute la différence avec son goût plus ou moins fort. Bien que la Tunisie la revendique, on la retrouve également chez les Marocains, les Algériens ou encore les Egyptiens. On retrouve dans la composition notamment des épices et de l’ail avec une texture facile à cuisiner.
Cette sauce orientale a même déjà conquis les plus grands Chefs. Il en existe de toutes sortes et la Harissa n'est pas toujours faîte pour la même utilisation : tartines, plats ou sandwichs. Ainsi, il existe une multitude de marques présentée comme de la Harissa et la qualité n'est pas toujours au rendez-vous. Son entrée à l'UNESCO permettrait de contrôler sa fabrication industrielle avec une recette bien déterminée.
Depuis 2014, un label encadre la Harissa produite en Tunisie grâce au Groupement des industries des conserves alimentaires de Tunisie. Un premier pas pour les défenseurs de cette préparation qui séduit depuis bien longtemps. A l'heure actuelle, l’origine de cette sauce épicée n’est pas certaine, mais elle remonterait probablement au 16ème siècle. Le verdict finira par être rendu pour ce met fort savoureux et toujours si populaire.