En plein travaux dans une maison, un artisan tombe sur une lettre manuscrite vieille de 130 ans cachée sous le parquet

En effectuant des travaux de rénovation dans une vieille bâtisse, un artisan a fait une découverte émouvante sous le parquet.

C’est une trouvaille à laquelle Ludovic Mollier ne s’attendait pas.

Alors qu’il rénovait une vieille maison située dans la village de Matour (Saône-et-Loire), quelques jours avant Noël, cet artisan a trouvé un message vieux de 130 ans sous le plancher en bois de la bâtisse, rapporte le Journal de Saône-et-Loire.

Crédit Photo : iStock

Comme le précise le quotidien régional français, le texte manuscrit était dissimulé dans une bouteille de verre. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce morceau de parchemin a bien failli connaître un funeste destin.

«La bouteille a failli partir à la poubelle, mais au moment de la jeter, on s’est rendu compte qu’il y avait quelque chose dedans», explique Ludovic Mollier dans les colonnes de France 3.

Poussés par la curiosité, l’artisan et l’un de ses collègues n’ont pas eu d’autre choix que de casser la bouteille pour accéder au bout de papier, qui était délicatement roulé.

«C’est une belle histoire»

C’est dans ce contexte que les deux ouvriers ont pu lire la lettre. Celle-ci a été écrite par un homme prénommé Guillaume Mandelier.

«Ce parquet a été (posé) par moi, Guillaume Mandelier, marchand de vins à Matour le 15 juin 1894. Ceux qui le démoliront diront un de profundis pour le repos de mon âme et boiront un coup à mon intention. Quant à eux je leur souhaite de longs jours, beaucoup de prospérité et que leur mort soit le soir d’un beau jour. Que Dieu ait leur âme. Guillaume Mandelier», peut-on lire sur la missive.

Capture d'écran JSL Crédit Photo : capture d'écran JSL / X

Sans surprise, le contenu de la missive a beaucoup ému le village de 1200 habitants, dont Guillaume :

«C’est une belle histoire, et c’est une belle façon de parler de notre village», a-t-il confié au site d’information.

À la suite de cette découverte, Ludovic Mollier, son collègue et Alain Guérin, un élu municipal, ont décidé de respecter l’une des dernières volontés de Guillaume Mandelier.

«Nous sommes allés boire un coup au bar d’à côté», a révélé Alain Guérin dans les colonnes du Journal de Saône-et-Loire.

Et ce n’est pas tout. Un de profundis (une prière pour les morts, ndlr) a été récité lors de la messe du dimanche 9 février.  À noter que la lettre sera exposée à la maison des patrimoines du village.

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Au sujet de l'auteur :

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