Une bonne nouvelle ! Cette alternative qui avait soulagé certains restaurants pendant le confinement est maintenue après 21h.
Crédit : Clare Louise Jackson
Les commerces et services ouverts au public seront fermés à partir de 21h jusqu’à 6h du matin en raison du couvre-feu instauré par le gouvernement pour les quatre prochaines semaines. Paris, sa petite couronne et huit métropoles sont concernées par cette mesure, mise en place pour ralentir la propagation du coronavirus. Exception faite cependant pour la livraison à domicile des restaurants, selon les déclarations du premier ministre Jean Castex.
Cette solution devrait permettre au secteur de la restauration de souffler un peu. On le sait, certains domaines professionnels ont plus de mal que d’autres à faire face à la crise sanitaire, dont le domaine de la restauration. Même s'ils peuvent encore servir leur clientèle la journée pour un service à table, le manque de revenus pour les couverts du soir constitue des pertes importantes.
Des fonds de solidarité jusqu'à 10 000 euros mensuels seront versés aux entreprises ayant perdu un chiffre d'affaires d'au moins 50%, selon les déclarations de Bruno Le Maire, ministre de l'économie.
Côté livreurs, Deliveroo et Uber Eats continuent de fonctionner et souhaitent maintenir l'offre sur leurs applications. Ils ont ainsi mis en place à leur tour des solutions pour aider leurs clients, comme un abonnement à un euro par mois pour avoir la livraison gratuite chez Deliveroo ou encore une suppression des frais d'activation chez Uber Eats pour les restaurateurs souhaitant rejoindre la plateforme.
Même si la livraison à domicile des plats avait pu être organisée dans la plupart des villes pendant le confinement, Mulhouse et Nancy l'avait interdite en raison d'un couvre-feu établi. A l'heure actuelle, ce dispositif est bien permis notamment à Paris. Certains établissements gastronomes auront du mal à mettre en place ce système en raison de la fragilité de leurs plats. Mais les français pourront soutenir les restaurants participants en commandant leur repas. C'est un élan de solidarité dont le secteur a grandement besoin.